Sans complexe, le T-Roc enlève le haut pour se transformer en un cabriolet compact et dynamique. En limitant au maximum le nombre de pièces spécifiques, il permet à VW de réintroduire une décapotable dans sa gamme sans exploser les coûts de production.
L'ablation du toit entraîne fatalement quelques changements cosmétiques : les portières arrière disparaissent et celles de l'avant s'allongent tandis que le hayon laisse place à une petite malle surmontée d'un becquet. En partie basse, en revanche, le cabriolet est en tout point identique à son homologue à toit fixe. Un constat qui se poursuit dans l'habitacle, repris en grande partie du T-Roc.
Sans surprise, les places arrière sont plutôt étriquées (les plus de 1,80 m n'y seront pas à l'aise sur de longs trajets) mais le coffre annonce une capacité décente de 284 l. Seul son accès n'est vraiment pas pratique, à cause de l'étroitesse de l'ouverture. Il est toutefois bon de noter que la capacité de chargement reste la même, que le toit soit ouvert ou fermé. Sur l'exemplaire de présérie que nous avons découvert, il n'y avait aucun dispositif pour cacher le mécanisme de capote, pas même un simple morceau de plastique. Gageons que le modèle définitif exposera moins ses entrailles, afin de mieux correspondre avec la présentation correcte.
Seuls deux moteurs seront disponibles lors du lancement au printemps 2020, tous deux issus de la gamme essence actuelle du T-Roc : le 3-cylindres 1.0 de 115 ch avec une boîte manuelle et le 4-cylindres 1.5 de 150 ch, qui peut recevoir la boîte DSG à double embrayage en option. Pas de diesel ni de transmission intégrale prévus pour le moment, mais si le succès est au rendez-vous l'offre moteur devrait tout de même s'étendre.